Définition et principes : brachioplastie

A – Les techniques de lifting de face interne de bras

Le chirurgien commence l’intervention par une liposuccion qui permet si nécessaire le dégraissage, mais aussi un pseudo décollement des tissus sans lésions lymphatiques ensuite, il réalise le lifting de bras.

Deux principes sont respectés quelle que soit la technique :

– le respect du gros tronc lymphatique pour éviter les épanchements lymphatiques secondaires
– la fermeture de tous les espaces morts par capitonnage pour limiter les hématomes, et la tension sur les cicatrices, source de souffrances cutanées et de relâchement.

B – La technique de lifting de bras avec incision horizontale dans l’aisselle

Lifting des bras Docteur Claude Le Louarn

lifting des bras – incision horizontale

Les incisions s’insèrent dans les creux axillaires (horizontalement sous les aisselles) La peau en excès est retirée et les tissus sont ramenés concentriquement vers le creux axillaire. Outre ses effets modérés, la technique présente l’inconvénient d’avoir une mauvaise stabilité dans le temps à cause des tensions créées secondairement par les mouvements courants d’élévation des bras.

C – La technique de lifting de bras avec incision longitudinale à la face interne du bras

Docteur Claude Le Louarn lifting des bras

lifting des bras – incision verticale

A partir d’une incision unique placée dans la face interne du bras entre l’aisselle et le coude, les excès adipeux et cutanés sont corrigés. Cette technique est stable, mais présente l’inconvénient d’une rançon cicatricielle en zone visible. De plus, il existe un risque d’élargissement secondaire qui peut nécessiter une reprise chirurgicale à 8 mois pour obtenir une cicatrice fine.

D – La technique de lifting de bras combiné

A l’incision dans le creux axillaire, s’ajoute une courte incision verticale (10cm) qui descend en face interne de bras. La peau en excès est retirée, et les tissus sont ramenés concentriquement vers le creux axillaire pour la partie haute et horizontalement vers la couture interne pour la partie basse. C’est un compromis : l’efficacité reste limitée, mais la rançon cicatricielle est beaucoup plus faible qu’avec la cicatrice allant jusqu’au coude.