Questions fréquentes

Photos avant-après

C’est volontairement que nous n’avons pas mis sur ce site des photos avant-après, car nous pensons que celles-ci sont :

Plus publicitaires qu’informatives

Si c’est un résultat exceptionnellement beau qui vous est présenté, c’est beaucoup trop incitateur car rien ne dit qu’on obtiendra ce résultat chez vous. En effet, les résultats sont très différents d’un cas à l’autre et des photos avant après doivent être interprétées pour être applicables à votre cas :

Par exemple, lors de la consultation le chirurgien vous montrera 3 cas de liposuccion et expliquera :

  • La patiente numéro 1 est un cas idéal sa peau est très tonique et les excès sont très localisés enfin le résultat est excellent, c’est-à-dire meilleur que ce que l’on peut normalement espérer d’une liposuccion
  • La patiente numéro 2 est un cas moyen sa peau est de moins bonne qualité et le résultat est courant
  • La patiente numéro 3 est un cas limite sa peau est de mauvaise qualité et les excès de graisse sont importants, l’amélioration obtenue est faible
  • Vous êtes entre le cas numéro 1 et le cas numéro 2 ou entre le cas numéro 2 et numéro 3, on peut donc attendre tel type de résultat…

Pas toujours fiables

Avec les logiciels de retouches numériques, il est de nos jours possible de faire des « avants-après virtuels » impossibles à obtenir dans la réalité.

La simulation de résultat

Chirurgie assistée par ordinateur

Il est souvent question de simulation par ordinateur. Cette technique peut sembler fort attirante puisqu’il est souvent difficile d’imaginer le résultat final. Mais elle s’avère à l’usage, très incitatrice et risquée pour le bien être émotionnel du patient.

En effet, nous sommes en tant qu’êtres humains, conçus pour croire ce que nous voyons. L’expérience montre que lorsqu’on établit un projet avant-après par ordinateur, même si l’on écrit sur le résultat virtuel, en travers et en rouge, qu’il ne s’agit que d’un projet, celui-ci s’imprime dans le subconscient du patient comme une réalité. Comme malheureusement la chirurgie est beaucoup plus compliquée à réaliser qu’une retouche photo, et que des réactions cicatricielles propres à chaque patient vont toujours intervenir dans le résultat final, il n’est pas souhaitable d’être aussi défini et humanisé dans le projet.

L’expérience a montré que lorsqu’un chirurgien utilisait la simulation par ordinateur, il décidait plus de patients à se faire opérer. Autrement dit, son taux d’efficacité en consultation augmentait. Mais il a été aussi constaté, que les taux de sinistres augmentaient parallèlement car un certain nombre de patients qui auraient hésité à faire l’intervention se décidaient grâce aux clichés virtuels. Or les patients qui hésitent sont précisément ceux qui ne sont pas réellement prêts à subir l’intervention et ont toutes les chances d’en être insatisfaits. Par conséquent, certaines assurances en responsabilité professionnelle n’ont pas hésité à demander des surprimes pour risques supplémentaires aux chirurgiens utilisateurs des logiciels de morphing.

Les fils d’or

Le Docteur Le Louarn ne pratique pas la technique dite « des fils d’or ». Vous pouvez lire ci-dessous le commentaire de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (700 membres) sur le sujet.

« La SOFCPRE saisit l’opportunité de son rapport annuel pour mettre en garde les patientes tentées par la  technique dite  des » fils d’or  » destinée à traiter les rides et le relâchement cutané facial.

Ce procédé, relancé à grand renfort de publicité et très largement médiatisé, n’a jamais fait la preuve de son efficacité quinze ans après sa naissance ! Il ne repose sur aucune étude scientifique sérieuse  : les fils métalliques fussent-ils en OR (meilleur impact médiatique), ne suscitent pas de réaction inflammatoire, donc de fibrose, comme peuvent le faire – de façon transitoire – des fils résorbables.

De plus, leur rigidité les rend inadaptés à la mobilité faciale : avec le temps, l’évolution se fait inexorablement vers la fragmentation et la déformation en accordéon comme l’objective une simple radiographie. Cette évolution conduit souvent à une chirurgie d’ablation qui peut être délicate et incomplète, ou à une expulsion spontanée.

En conséquence, notre Comité scientifique et la plupart de nos membres ne peuvent cautionner par le silence cette pratique scientifiquement et donc déontologiquement réprouvable ».

Le site de cette société présente en outre deux clichés radiologiques très parlants.
http://www.plasticiens.org/Faq.php?IdFaq=28

Vous pouvez aussi vous connecter sur le portail plasticien.org ou une interview d’un expert le Dr Roffé est disponible
http://spitfrog.org/videos/I1104_H.wmv

La chirurgie du cuir chevelu

Le Docteur Le Louarn ne pratique pas cette chirurgie et préfère vous adresser à un spécialiste. Vous trouverez ici quelques informations sur les techniques visant à réparer la perte de cheveux, mais rien ne remplace l’avis d’un praticien expérimenté.

Schématiquement, le cuir chevelu peut être amélioré en prélevant des cheveux dans la région de la couronne pour les transposer dans les régions de la tonsure. Il est bien sûr indispensable que le patient présente suffisamment de cheveux de bonne qualité dans des zones de prélèvements pour qu’il soit possible d’envisager une chirurgie de la calvitie. Dans les bons cas, on peut utiliser pour y parvenir :

  • Les microgreffes (une bande de cuir chevelue est prélevée puis débitée en greffon qui seront réimplantés).
  • Les lambeaux (on fait pivoter une bande de cuir chevelu dans la région frontale)
  • Les réductions de tonsure (on enlève une partie de la zone dégarnie et on referme immédiatement en jouant sur l’élasticité du cuir chevelu).
  • La pose d’un extenseur ou d’un élastique (Technique du Dr Fréchet) pour permettre des réductions de tonsures plus efficaces.
  • Le lifting du cuir chevelu (on associe une réduction de tonsure et deux lambeaux pour couvrir une large calvitie).

La technique à utiliser sera choisie en tenant en compte plusieurs paramètres : importance de la zone dégarnie, qualité des cheveux, souplesse du cuir chevelu, âge du patient…

La chirurgie de la calvitie a fait des progrès déterminants et permet dans bon nombre de cas de proposer des solutions adaptés aux problèmes esthétiques posé par la perte de cheveux aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Bibliographie et références

Vous trouverez des informations générales sur cette chirurgie sur la fiche « Chirurgie de la calvitie » du site de la SOFCPRE (Société Française de  Chirurgie  Plastique Reconstructrice  et Esthétique).
www.plasticiens.org

Dans le domaine, on peut citer par exemple, les ouvrages et publications scientifiques suivants (cette liste est bien sûr non exhaustive et pourra être modifiée) :

1 – ADLER S.C. , ROUSSO D. : Evaluation of past and present hair replacement techniques. Aesthetic improvement, effectiveness, postoperative pain, and complications
Arch Facial Plast Surg. 1999 Oct-Dec; 1(4):266-71
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10937113

2 – BARRERA A. : Micrograft and minigraft megasession hair transplantation results after a single session
Plast Reconstr Surg. 1997 Nov ; 100(6):1524-30.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9385967

3 – FRECHET P. : Scalp extensions –
J Dermatol Surg Oncol. 1993 Jul; 19(7):616-22.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8349899

4 – ORENTREICH N. : Treatment of Baldness – Chapter 30 Volume II in Aesthetic Plastic Surgery
Edited by Thomas D. REES –  Saunders 1980 : ISBN 0-7216-7521-2

5 – VALLIS C.P. : Surgical treatment of the receding hairline
Plast Reconstr Surg. 1969 Sep ; 44(3):271-8.

6 – ORENTREICH N. – Autografts in alopecias and other selected dermatological conditions
Ann. N.Y. Acad. Sci. 83:463, 1959

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