A

Abdominoplastie = Plastie abdominale

Intervention visant à améliorer chirurgicalement l’aspect esthétique du ventre. L’opération est indiquée lorsqu’il existe un excès de peau et/ou une paroi musculaire distendue avec ou sans graisse excédentaire. Le ventre est regalbé au prix d’une cicatrice localisée à l’emplacement du bord supérieur d’un string. Aujourd’hui la technique la plus utilisée dans le monde est la Haute Tension Supérieure publiée par les Docteurs Claude Le Louarn et Jean-François Pascal en 2000 et faisant suite aux travaux du Docteur Le Louarn sur la préservation des lymphatiques et les plans de dissection datant de 1992 et 1996.

Abrasion ou dermabrasion

En esthétique, lissage de la surface de la peau effectuée au moyen d’une meule pour lutter contre les irrégularités acquises. A l’issue de la phase de cicatrisation une nouvelle peau plus nette apparaît. La dermabrasion est une alternative  mécanique aux peelings  qui agissent chimiquement et aux procédés laser qui agissent thermiquement. Le fait d’agir mécaniquement permet entre des doigts experts, un contrôle plus précis de la profondeur d’action mais présente l’inconvénient de pouvoir être parfois non homogène puisque cette technique est très opérateur dépendant.

Acide Hyaluronique

Ce produit de synthèse est la star des produits de comblement résorbable en médecine esthétique. L’acide hyaluronique est naturellement présent dans notre organisme (derme, articulations, œil…). Il n’est donc pas détecté par celui-ci comme un corps étranger, il ne s’accumule pas dans l’organisme et se dégrade avec le temps. Les bénéfices apportés ne sont donc pas définitifs. Néanmoins pour éviter qu’il ne se dégrade trop rapidement, il est souvent lié à un agent  de réticulation le BDDE pour le stabiliser environ un an. A l’inverse d’autres fillers (à base acide lactique ou d’hydroxy apatite) l’acide hyaluronique n’induit pas de réaction inflammatoire pour créer du volume. Il est distribué par de nombreux laboratoires avec des concentrations variées permettant des utilisations différentes (surfaces, profondeurs …). Les différences se font sur le degré de réticulation, le diamètre des particules d’acide hyaluronique et depuis peu, la concentration en acide hyaluronique. Outre ses qualités naturelles, l’acide hyaluronique  présente l’avantage de disposer d’un contre produit la hyaluronidase qui peut, en cas d’ennui, faire disparaître instantanément l’acide hyaluronique injecté.

Actinique (vieillissement actinique)

altération de la peau avec l’âge résultant de l’exposition au soleil

Agrafes

Dans le cuir chevelu, certains praticiens utilisent des agrafes pour fermer leur lifting, cette technique présente l’avantage d’être plus rapide que la réalisation d’une couture et donc de minorer le temps opératoire. Néanmoins les agrafes sont plus désagréables pour les patients et certaines études ont aussi montré qu’il ya aurait une incidence accrue des infections lorsque des agrafes sont utilisées en chirurgie orthopédique (Sutures versus staples for skin closure in orthopaedic surgery: meta-analysis. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=20234041). En chirurgie esthétique, il n’y a pas de recommandation, l’important étant que le patient soit informé avant l’intervention, de la technique que le chirurgien va utiliser pour refermer et qu’il puisse en discuter avec lui. Le Docteur Le Louarn préfère les sutures et réserve les agrafes à l’éventualité exceptionnelle d’une instabilité du patient qui imposerait une fermeture des plus rapide.

Asymétrie

La symétrie est un facteur de beauté et d’efficacité fonctionnelle, cependant personne n’est tout à fait symétrique. Il faut savoir que la chirurgie esthétique ne traite pas les dissymétries préexistantes sans actions spécifiques et programmées sur celles-ci. Cependant comme après toute intervention à visée esthétique, il est habituel que le patient se regarde et s’analyse plus, et puisque les disgrâces qu’il jugeait prioritaires ont été traitées, il arrive que certains patients deviennent alors très gênés par une dissymétrie préexistante qu’ils jugeaient insignifiante avant l’intervention. Il peut donc être utile de discuter d’éventuelles corrections d’asymétrie en pré opératoire. D’autre part, en chirurgie du visage, il arrive que les excès de peau et de graisse dus à l’âge dissimulent des asymétries osseuses. Il est donc important d’analyser la structure du visage jeune.

Augmentation mammaire

L’augmentation peut être obtenue au moyen d’implants, de graisse (lipofilling) ou de produits de comblement. En France, les injections de produits de comblements visant à augmenter les seins sont interdites. Il faut savoir que la musculation, si elle permet de tonifier le haut du décolleté, présente l’inconvénient de faire un peu fondre les graisses et donc ne permet pas d’augmenter la poitrine.

Augmentation fesses

L’augmentation peut être obtenue au moyen d’implants fessiers, de graisse (lipofilling) ou de produits de comblement. Alternative à la chirurgie, la musculation permet d’augmenter le volume arrières des fesses (mais pas le volume latéral). Inconvénient, elle devra être pratiquée très régulièrement pour maintenir le bombement obtenu. Il faut savoir que la  musculation et le lipofilling ne sont pas compatibles puisque la musculation va développer le muscle mais faire fondre les graisses. Les injections de produits volumateurs sont donc particulièrement indiquées s’il s’agit de compléter le bombement obtenu grâce à la musculation

AMM = Autorisation de mise sur le marché

L’Autorisation de mise sur le marché (AMM) constitue un préalable obligatoire à toute possibilité de commercialisation d’une spécialité pharmaceutique (description, voie d’administration, … d’un médicament qui sera vendu sous une marque commerciale)  . En dehors des indications esthétique, l’AMM est également indispensable avant la demande d’inscription au remboursement par l’Assurance Maladie.
 En France, l’AMM est délivrée par l’Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Depuis 2003, les autorités administratives françaises chargées du contrôle des médicaments, ont délivré seulement trois autorisations de mise sur le marché (AMM) dans un but esthétique. Il s’agit des toxines botuliques commercialisées sous les noms de : Vistabel® (Laboratoire Allergan), Azzaluere® (Laboratoire Galderma) et Bocouture® (Laboratoire Merz). Ces AMM concernent l’utilisation esthétique pour le traitement des rides de la glabelle, sous certaines conditions de compétence des praticiens et de modalités d’utilisation. Lorsque des injections sont pratiquées en esthétique, en dehors de ce site anatomique, elles sont alors réalisées hors AMM.

B

Blépharoplastie d’addition = lipofilling ou lipostructure des paupières

Cette technique décrite par Coleman, permet des dissimuler sous une couche de graisse, les marques du vieillissement péri-orbitaire. Cette technique présente l’avantage de diminuer les creux et les sillons avec une technique légère pour le patient et simple à réaliser pour le chirurgien. L’inconvénient est que le résultat peut être asymétrique ou irrégulier en raison de la résorption graisseuse qui reste aléatoire, ce qui peu nécessiter des retouches.

Se pose aussi le problème de la stabilité dans le temps du résultat car le volume de graisse injectée pourra varier en cas de variation de poids du patient.  Si la prise de poids est très importante, les yeux risquent de présenter un aspect bouffi.

Blépharoplastie classique = chirurgie des paupière standard

technique chirurgicale simple et légère dont but est d’obtenir un rajeunissement du regard en retirant l’excès de peau et de graisse apparus avec le temps.  Dans certains on peut lui reprocher cas de produire un aspect d’œil opéré puisqu’une partie des signes du vieillissement du regard n’est pas traitée, notamment le creux des cernes : l’œil est plus lisse mais souvent plus creux et quelquefois aussi plus rond.

Bocouture®

Toxine botulique distribuée par le Laboratoire Merz ; Bocouture est la dernière des toxines botuliques a avoir obtenue son AMM dans l’indication esthétique. Sa  particularité est la conservation à température ambiante ce qui en simplifie la gestion. Il faut savoir qu’en France, Azzalure® (Laboratoire Galderma), Bocouture® (Laboratoire Merz) et Vistabel® (Laboratoire Allergan) sont les seuls produits à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’indication esthétique.

Bodylift

Chirurgie corporelle qui consiste à retirer un important excès de peau et, quelquefois aussi de graisse, sur toute la circonférence de la taille, suite à une déformation importante, un amaigrissement massif ou une altération importante des tissus après des grossesses ou avec l’âge. L’opération agit sur le ventre, la face externe des cuisses et les fesses au prix d’une cicatrice située sur le bord supérieur d’un string. Le ventre est retendu vers le bas selon la technique de plastie abdominale de la Haute Tension Supérieure tandis que l’extérieur des cuisses est remonté, les fesses liftées et si nécessaire regalbées au moyen du lambeau LP (Le Louarn – Pascal) . Le bas du dos est un peu amélioré. C’est la plus « lourde » des interventions de chirurgie esthétique actuelle mais plus qu’un lifting du corps c’est une transformation de celui-ci qui est obtenu. Les interventions de Bodylift ont été initiées par R Baroudi (Brésil) en 1992, et améliorées par T Lockwood (Etats-Unis) en 1993. La troisième grande évolution a été Française avec la publication du Remodeling Bodylift with High Lateral Tension (Pascal – Le Louarn 2002) qui outre l’amélioration esthétique apportée par le lambeau LP a permis d’alléger considérablement la procédure en préservant le lymphatiques, diminuant drastiquement les pertes sanguines et la durée opératoire au moyen d’un schéma préétabli précis. La technique du bodylift peut aussi être limitée à la partie postérieure lorsqu’on souhaite effectuer un lifting de fesses (Autologous gluteal augmentation after massive weight loss –Le Louarn Pascal 2008)

Botox ou Botox®

Dans le langage courant on utilise souvent le mot « Botox » pour désigner des injections de toxine botulique à visée esthétique. En fait Botox® est le nom commercial de la toxine botulique produite et distribuée par le laboratoire Allergan pour les indications thérapeutiques. La toxine botulique Allergan dans sa version esthétique est distribuée sous le nom de Vistabel®. Il faut savoir qu’en France, Azzalure® (Laboratoire Galderma), Bocouture® (Laboratoire Merz) et Vistabel® (Laboratoire Allergan) sont les seuls produits à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’indication esthétique.

C

Canthopexie

Chirurgie indiquée en cas d’abaissement du coin extérieur de l’œil dû à l’âge, à l’hérédité ou une intervention précédente de paupières inférieures, il est possible de réaliser une canthopexie de façon isolée ou au cours d’une intervention plus globale de rajeunissement des paupières et ou de lifting.

Chirurgie esthétique des paupières du regard

Intervention dont but est d’obtenir soit un rajeunissement du regard en traitant les signes de l’âge, soit un embellissement, soit un effet combiné. Esthétiquement le patient peut désirer des yeux plus en amande, une correction de ptôsis (descente d’une des paupières), ou la correction de creux des cernes héréditaires présents chez certains dès le plus jeune âge. La blépharoplastie classique est efficace sur les excès de peau et de graisse (poches palpébrales) mais ne traite pas d’autre disgrâces : une canthopexie sera indiquée s’il s’agit de remonter le coin d’un oeil tombant, une lipostructure ou une produit de comblement pourront être envisagés pour  corriger des yeux trop creux et enfin un lifting malaire concentrique sera envisagé lorsqu’une amélioration plus nette, plus globale et plus stable sur le vieillissement du tiers moyen du visage est souhaitée. Cependant cette amélioration s’obtient au prix d’une intervention plus longue avec des suites plus conséquentes en termes de gonflement, bleus, larmoiements …

Collagène

Les fibres de collagène assurent au derme sa solidité et son élasticité (résistance des tissus lorsque ceux-ci sont étirés). Avec le temps, leur renouvellement diminue, ce qui provoque l’amincissement du derme, et le vieillissement de la peau. C’est la raison pour laquelle le collagène est un des ingrédients phare des cosmétiques anti-âge. Il faut cependant savoir que le collagène appliqué sur la peau ne peut pas la pénétrer et ne va donc pas remplacer le collagène humain détérioré mais il présente des effets cosmétologiques indéniables car il a un effet hydratant : ses grosses molécules gardent l’eau à la surface de la peau, et en outre il a un effet tenseur : en séchant il crée un film qui tire sur la peau (effet coup d’éclat). Très répandu avant la mise sur le marché des Acides Hyaluronique, les injections de collagène sont tombées en désuétude principalement parce qu’elles nécessitaient un test d’allergie dans l’avant-bras 15 jours avant injection.

Cryolipolyse / CoolSculpting / Cool lipo …

Pour mémoire les techniques dites de lipolyse revendiquent une action sur les excès graisseux localisés (comme la liposuccion) mais aussi une action sur la cellulite (amélioration de la peau en surface). Pour plus de détail sur les différentes techniques autorisées et prohibées se référer à l’article Lipolyse

 

La cryolipolyse est la dernière technique anticellulite à la mode. Cette méthode est promotionnée sous plusieurs marques dont la plus connue CoolSculpting.  En deux ou trois séances, la cryolipolyse promet de faire fondre les bourrelets localisés, résistants et disgracieux, avec un résultat durable. La technique est basée sur le constat que les cellules graisseuses (adipocytes) sont sensibles au froid. Elle s’effectue grâce à un appareil qui expose la zone concernée à un refroidissement extrême durant une heure grâce à une sorte de pince qui emboite les tissus sur lesquels on veut agir. Les cellules graisseuses sont détruites et éliminées progressivement dans les semaines qui suivent. Dans un premier temps, la peau est aspirée, puis refroidie. Un coussinet de gel la protège. La température descend en dessous de zéro et est contrôlée en continu par l’appareil. Bien évidemment si n veut agir sur plusieurs zones il faudra multiplier les heures de séance.

La plupart des effets secondaires sont légers et transitoires et les résultats satisfaisants si l’indication a été bien posée. Néanmoins, dans certains cas, les patients se plaignent de petits nodules résiduels palpables voire visibles sous la peau, il s’agirait de cellules non-éliminées qui stagneraient dans la zone traitée au lieu de s’éliminer normalement. Ces nodules n’étant pas évacués par l’organisme, ils deviennent dans certains cas exceptionnels palpables et visibles sous la peau.

En outre quelques cas exceptionnel de « paradoxycal adipose hyperplasia », c’est à dire de prise de graisse au lieu d’une perte de graisse ont été décrits.

Enfin dans certains cas la limite entre la zone traitée et la zone non traitée adjacente peut se voir.

Au final, si cette technique paraît très intéressante et légère, elle devient couteuse et compliquée en cas de zones multiples et devra être comparée au résultat et au coût d’une liposuccion classique pour juger de son indication.

 

D

Dermabrasion ou Abrasion

En esthétique, lissage de la surface de la peau effectuée au moyen d’une meule pour lutter contre les irrégularités acquises. A l’issue de la phase de cicatrisation une nouvelle peau plus nette apparaît. La dermabrasion est une alternative  mécanique aux peelings  qui agissent chimiquement et aux procédés laser qui agissent thermiquement. Le fait d’agir mécaniquement permet entre des doigts experts, un contrôle plus précis de la profondeur d’action mais présente l’inconvénient de pouvoir être parfois non homogène puisque cette technique est très opérateur dépendant.

Dispositifs médicaux DM

instrument, appareil, équipement, logiciel, matière ou autre article, destiné par le fabriquant à être utilisé chez l’homme à des fins à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.

Les dispositifs médicaux sont classés en quatre catégories en fonction de leur risque potentiel pour la santé. A chaque catégorie sont associées des règles d’évaluation et de contrôle spécifiques :

DM de Classe I (classe de risque la plus faible) :les lunettes correctrices, les béquilles, …

DM de Classe IIa (risque potentiel modéré/mesuré), lentilles de contact, couronnes dentaire, …

DM de Classe IIb (risque potentiel élevé/important), les préservatifs, les produits de désinfection des lentilles, …

DM de Classe III (classe de risque la plus élevée), , les stents, les prothèses de hanche,…  – et en usage à visée esthétique, les implants mammaires et les produit de comblement injectables

Il faut savoir que la toxine botulique n’est pas un dispositif médical mais bien un médicament

La mise sur le marché d’un dispositif médical est conditionnée à l’obtention, préalablement à sa commercialisation, du marquage CE. Ce dernier traduit la conformité du dispositif médical aux exigences de sécurité et de santé énoncées dans la législation européenne.

Dysport®

Nom commercial de la toxine botulique produite et distribuée par le Laboratoire Ipsen pour les indications thérapeutiques. La toxine botulique IPSEN dans sa version esthétique est distribuée sous le nom d’Azzalure® par le laboratoire Galderma lequel distribue aussi le Dysport® / Azzalure® dans l’indication esthétique et dermatologique au Canada et aux Etats-Unis. Il faut savoir qu’en France, Azzalure® (Laboratoire Galderma), Bocouture® (Laboratoire Merz) et Vistabel® (Laboratoire Allergan) sont les seuls produits à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’indication esthétique

E

Ectropion

Eversion « en dehors » du bord libre de la paupière inférieure : le bord tire vers le bas et l’extérieur exposant ainsi la conjonctive à l’air. L’ectropion peut être congénital ou acquis de différentes manières : séquelles d’accidents (plaies, brûlures), de paralysie faciale, de l’âge (atonie du vieillard) ou de chirurgies de paupières inférieures trop ambitieuses. Outre qu’il est fort disgracieux, l’ectropion est très invalidant car il conduit à des irritations chroniques de l’oeil. Son traitement est chirurgical, il vise à réappliquer la paupière contre la cornée. Parce qu’elle permet de remonter beaucoup de tissus concentriquement vers la paupière inférieure, la technique du lifting malaire concentrique est tout à fait indiquée. Dans d’autres cas une greffe de peau sous ciliaire est proposée.

Emervel

gamme d’acides hyaluroniques développée par Galderma, il est proposé en allant du plus fluide et moins volumateur au plus ferme et plus volumateur : Emervel Touch, Emervel Classic, Emervel Lip, Emervel Deep, Ermervel Volume

Epanchement lymphatique

Complication, le plus souvent due à une section de troncs lymphatiques lors des chirurgies du corps (ventre, cuisse, bodylift) et se traduisant par un écoulement récurrent de lymphe source d’un gonflement localisé dans le suites de l’intervention. Celui-ci peut nécessiter des ponctions. Généralement il s’assèche spontanément et ne laisse pas de séquelles particulières. Mais si l’épanchement persiste plusieurs mois, une ré-intervention peut s’avérer nécessaire à l’arrêt de l’épanchement pour enlever une enveloppe résiduelle volumineuse et dure. Ce risque est nettement amoindri lorsque les principes de préservation des troncs lymphatiques sont respectés (comme dans les techniques de chirurgie du corps développés par les Dr Le Louarn et Pascal)

F

Face Recurve

Concept du vieillissement structurel du visage développé par l’équipe Claude Le Louarn, Didier Buthiau, Jacques Buis qui a bouleversé la compréhension des mécanismes du vieillissement structurel du visage. Longtemps, on a cru que la gravité était la cause première du vieillissement structurel. Dans cette optique une réponse chirurgicale s’imposait : tirer vers le haut c’est-à-dire lifter. L’équipe Le Louarn-Buthiau-Buis, a pu démontrer par une étude anatomique, radiologique et clinique, le rôle primordial de certains faisceaux spécifiques des muscles de la mimique, les Faisceaux Marqueurs du Vieillissement, dans le vieillissement structurel. Ces faisceaux vieillissent structurellement le visage de manière à indiquer son statut biologique . Ils sont directement impliqués dans l’apparition de poches sous les yeux, des cernes, des sillons nasogéniens, des bajoues, du pli d’amertume et des cordes cervicales… La gravité n’intervenant en fait que secondairement, sur  les tissus déjà endommagés, pour créer l’affaissement. Pour prendre une comparaison la pomme ne tombe pas de l’arbre à cause de la gravité, mais parce qu’elle est mûre, la gravité restant responsable de la verticalité de la chute

Cette nouvelle conception a permis d’élaborer des traitements plus adaptés grâce notamment à de nouvelles techniques médicales et chirurgicales, permettant à leur tour de mettre au point une stratégie globale (préventive et curative) de lutte contre le vieillissement structurel.

Faisceaux marqueurs du vieillissement (AMF – Age Marker Fascicles en anglais

fig19

Faisceaux musculaires dont le role fonctionnel est très limité et qui sont sans doute destinés à indiquer / trahir l’âge du sujet. Ils se situent au plus profond du sillon qu’ils ont eux-mêmes creusé.

Les études scientifiques (cliniques, anatomiques et radiologiques) conduites par les Docteurs Claude Le Louarn, Didier Buthiau et Jacques Buis ont mis en évidence que le vieillissement structurel du visage est d’abord d’origine musculaire : il résulte de la répétition des expressions et des mimiques. Et que ce vieillissement est particulièrement induit par certains faisceaux des muscles de la mimique : les faisceaux marqueurs du vieillissement qui se raccourcissent énormément avec le temps et la répétition des contraction et chassent progressivement la graisse profonde vers la surface.

Exemple de la chasse graisseuse induite par un faisceau marqueur : le vieillissement du regard

fig16b fig16a fig16

Filler (s) = produits injectables de comblement.

fig18

Les injections de produits de comblement sont très largement utilisées dans le rajeunissement en fonctions de leur concentration et de leur propriété pour repulper la peau (mains et décolleté par exemple), remplir les rides et les ridules de façon à le estomper, camoufler les transferts graisseux responsables du vieillissement structurel (cernes, sillons nasogénien…), compenser la fonte graisseuse (squelettisation du contour de l’œil par exemple). Certains produits de comblement plus épais permettent de compenser des insuffisances de volume corporel (le volume des fesses par exemple).Enfin on peut aussi se servir des fillers pour modifier les traits. Il est par exemple possible d’utiliser subtilement un filler pour augmenter légèrement des pommettes, d’avancer un peu un menton, de remonter les coins de la bouche, de compenser une asymétrie faciale, de traiter une irrégularité minime de l’arête du nez, relever la pointe…  Néanmoins ces corrections doivent rester discrètes et limitées pour ne pas déséquilibrer le rapport tissus osseux, tissus mous

Le plus utilisé des filler est l’acide hyaluronique

 

Les produits de comblement sont classés en 3 catégories selon leur durée de présence dans l’organisme: les produits résorbables, lentement résorbables et non résorbables.

On entend par produits « résorbables » et « lentement résorbables » des produits éliminés avec le temps naturellement par l’organisme par opposition aux « non résorbables » qui persistent définitivement dans les tissus.

1/ Produits résorbables pour la majorité des acides hyaluroniques ou du collagène qui peuvent subir des modifications chimiques qui leur procurent une durée de présence dans l’organisme de 3 à 6 mois.

2/ Produits lentement résorbables  dont la durée d’effet est située entre 6 mois et 2 ans. Il s’agit le plus souvent d’acides hyaluroniques – mais aussi quelquefois d’autres substances déjà utilisées dans des applications médicales (hydroxyapatite, alginate…) sans pour autant garantir une innocuité totale de la présence du produit dans la peau.

3/ Produits non résorbables  restent présents définitivement dans l’organisme. Ils peuvent être fabriqués par exemple à partir de polymères acryliques ou méthacryliques ou gel de polyacrylamide et associés ou non à un matériau résorbable (acide hyaluronique, collagène…). Si dans certains cas une extraction du produit est possible, elle ne sera que partielle.

 

Les Autorités Sanitaires  déconseillent  aujourd’hui l’utilisation dans une finalité esthétique des produits injectables non résorbables. L’expérience a montré que la survenue de complications retardées liée aux produits non résorbables, type granulome, est généralement causée par la présence définitive du produit. L’apparition de cette réaction inflammatoire sera d’autant plus favorisée que la durée de présence du produit est permanente.
 Lorsque ces réactions tardives apparaissent, leurs effets tendent, comme le produit, à être permanents, ce qui rend leur traitement difficile. Exemple le DERMALIVE®, retiré du marché par le fabricant DERMATECH en 2007, à l’origine de l’apparition de granulome tardif (2 à 10 ans post-injection),.

 

Fils Crantés = thread lift = Curl lift - Fils russes = Fils Aptos = Fils de suspension, …

On doit distinguer les fils crantés eux-mêmes qui sont un type de fils opératoires particuliers munis de crochet et qui sont utilisés par les chirurgiens au décours d’une chirurgie de rajeunissement lorsqu’ils veulent fixer de façon plus stable des tissus de la technique de rajeunissement appelée fils crantés (thread lift, curl lift…) qui vise à obtenir un rajeunissement du visage sans acte chirurgical invasif. La technique consiste a mettre en place des fils profonds dans les tissues mous de façon à pourvoir remonter les joues et améliorer les contours du visage légèrement ptôsé. Les fils sont munis de crochets (comme des hameçons) qui sont libérés une fois le fils mis en place, de façon à empêcher que celui-ci ne ressorte. Si la technique peut paraître séduisante elle n’est pas préconisé par le Dr Le Louarn. Cette technique n’est pas adaptée au début du vieillissement où une association de produits de comblement et de toxine botulique donne avec beaucoup moins de risques des résultats tout aussi satisfaisants et elle n’est pas plus adaptée au vieillissement avancée qu’elle ne peut traiter. Il s’agit donc d’un traitement intermédiaire et limité au tout début de la ptose. Malheureusement la technique présente des risques de séquelles définitives disproportionnées pour un traitement transitoire (brides visibles lors de certaines mimiques, paralysie faciale segmentaire,  réactions d’intolérance…)

Fils d’Or

Les fils d’Or ne suscitent pas de réaction inflammatoire, et n’ont pas non plus de propriétés régénérantes. De plus, leur rigidité les rend inadaptés à la mobilité faciale : avec le temps, l’évolution se fait inexorablement vers la déformation en accordéon comme l’objective une simple radiographie. Cette évolution conduit souvent à des chirurgies d’ablation qui peuvent s’avérer délicates, ou à une expulsion spontanée (le fils traversant la peau).

Fils résorbables.

En chirurgie, les fils résorbables sont couramment utilisés par le chirurgien pour suturer sans avoir a retirer les fils ensuite : le fils tombera tout seul environ 15 jours après l’intervention. Ceci est très utile lorsque la localisation de la suture, l’âge ou l’emploie du temps du patient,  risquent de rendre le retrait des fils compliqué. Chez certains patients, ces fils peuvent néanmoins être mal supportés et vont néanmoins nécessiter l’intervention du praticien, voire un petit traitement local en cas de réaction des tissus.

En médecine esthétique, ces fils sont proposés soit en maillage pour stimuler le collagène (Mesofils) soit en fils tenseurs (fils de traction) pour une mise en tension légère et temporaire des volumes. Outre l’absence d’étude scientifique indépendant, le prix proche de celui d’injection d’acide hyaluronique pour un résultat a peine plus durable, les suites nettement plus compliquées  (réaction inflammatoire non prévisible qui peut dans certains cas s’avérer difficile à contrôler, visibilité des fils sous la peau qui peuvent être très difficile à retirer) et les risques de complications bien plus important avec les fils tenseurs qu’avec les acide hyaluronique volumateur (lésion des nerfs ou des glandes) rendent dubitatifs beaucoup de praticiens

Fraxel

laser qui agit sur toute l’épaisseur cutanée, mais de façon pixellisée de façon à améliorer l’épiderme

G

Génioplastie

La génioplastie ou l’intervention esthétique du menton peut avoir plusieurs objectifs : diminuer un volume osseux trop important ou asymétrique, avancer un menton trop petit ou trop fuyant en ajoutant un implant ou liposuccer un excès graisseux sous-mentonnier

L

La Haute Tension Supérieure

Technique de plastie abdominale publiée par les Docteurs C. Le Louarn et J.F. Pascal ayant pour objectifs d’éviter les risques d’épanchement lymphatiques, éviter les risques de bombement supérieur résiduel (gonflement au dessus du nombril) et limiter les risques de nécroses

I

Implant

En Chirurgie Esthétique, corps étranger introduit volontairement dans le corps ou le visage du patient dans le but d’obtenir une amélioration esthétique. Les implants les plus utilisés en chirurgie faciale sont les implants malaires, temporaux et mentonniers, en chirurgie du corps les plus posés sont les implants mammaires et fessiers. Les implants sont des dispositifs médicaux de classe III réglementés

Il faut savoir que les produits injectables de comblement utilisés en médecine esthétique sont assimilés par les autorités sanitaires à des implants DM de classe III ce sont donc des produit de santé réglementés

Implants mammaires = Prothèses mammaire

En esthétique, les implants mammaires sont destinés à corriger un volume de sein insuffisamment développés après la puberté ou ayant nettement diminué secondairement suite à un amaigrissement important ou à des grossesses. En reconstruction, les implants sont utilisés pour corriger les séquelles des cancers du sein mais aussi des malformation acquise seins tubéreux, seins asymétrique

Implants fessiers = Prothèses de fesses

Les implants fessiers sont destiné a augmenter un volume de fesses jugé insuffisant. Très utilisé au Brésil cette technique s’implante France avec quelques aléas. Il faut savoir qu’une augmentation du volume des fesses peut être obtenue au moyen d’implants fessiers, de réinjection de graisse (lipofilling) ou de produits de comblement ou tout simplement par la musculation. Chaque technique à ses limites et ses indications. Les implants fessiers pour être peu visibles ont besoin d’une peau relativement épaisse et d’une couche de graisse qui camouflera leurs contours. Problème, les morphologies et les codes esthétiques Français ne sont pas ceux du Brésil et généralement en France, ce sont les personnes très maigres avec une peau distendue qui voudraient des implants fessiers tandis que les personnes naturellement mieux loties et chez qui l’implant serait plus discret ne veulent souvent pas augmenter leur volume fessier. Le lipofilling ne peut être pratiqué que s’il y a suffisamment de graisse à prélever ce qui limite ses indications aux patientes pouvant bénéficier d’une liposuccion. Les injections de produits volumateurs sont indiquées dans la plupart des cas, mais nécessitent des moyens financiers importants car ces produits ne sont pas définitifs et sont assez couteux. Pour les fesses un peu plates et tombantes, un lifting de fesse peut être une bonne solution car il remonte les volume et retend la peau en échange d’une cicatrice que l’on place à la jonction fesses dos (dissimulée dans les sous vêtements). La musculation permet d’augmenter  naturellement le volume arrières des fesses (pas le volume latéral). Mais la pratique sportive devra être très régulière pour entretenir le bombement obtenu. Il faut savoir que la  musculation et le lipofilling ne sont pas compatibles puisque la musculation va développer le muscle mais faire fondre les graisses, on complètera donc si on le désire la pratique sportive par des injections de produits volumateurs.

J

Juvéderm

gammes d’acides hyaluroniques distribuée  par Allergan.

La nouvelle gamme Juvéderm technologie Vycross voit varier sa concentration d’acide hyaluronique pour obtenir des effets adaptés à la correction désirée  – du plus léger au plus fort :  Juvéderm Volbella pour  un effet lisseur avec peu d’augmentation de volume ,  Juvéderm Volift pour les sillon et les dépression plus profondes et Juvéderm Voluma pour augmenter ou restaurer les volumes fasciaux

Le Juvéderm Classique voit varier sa réticulation afin de proposer des produits  en allant du plus léger et moins volumateur au plus ferme et plus volumateur : Juvéderm Hydrate, Juvéderm Ultra 2, Juvéderm Ultra 3, Juvéderm Ultra  4.

L

Laser

Lifting centro-facial

Rajeunissement du tiers moyen de visage obtenu soit par un lifting malaire concentrique  (incision sous les cils de paupières inférieures) soit par un lifting vertical encore appelé lifting centro-facial vertical (incisons sous les cils et incisions temporales)

Lifting Malaire Concentrique aussi appelé CML (Concentric Malar Lift en anglais)

Technique de rajeunissement centro-facial mise au point  par le Dr Le Louarn (2005). Le Lifting Malaire Concentrique corrige comme dans une chirurgie de paupières inférieure standard l’excès de graisse situé dans les poches palpébrales et bien mieux l’excès de peau avec infiniment moins de risque d’ectropion. Par une action de remise en place des tissus dans leur emplacement d’origine, le lifting malaire concentrique permet en plus par rapport à une technique classique et avec la même incision située sous les cils, d’obtenir une remontée de la ligne infra-palpébrale sous les yeux (ce discret sillon placé chez un sujet jeune juste sous les cils) pour obtenir un aspect rajeuni tout en respectant l’anatomie naturelle de la zone orbitaire, ainsi qu’un traitement efficace sur le creusement des yeux avec l’âge et particulièrement les cernes, également une action  efficace sur les poches malaires (grâce à une légère remontée des pommettes), enfin une légère diminution de l’importance du haut du sillon naso-génien. Aujourd’hui cette technique est aussi largement utilisée pour réparer des séquelles d’accidents ou de chirurgies agressives ayant entrainé un éversement des paupières inférieures (ectropion) ou pour corriger certains regards naturellement tirés vers le bas qualifié de « Droopy Eyes » en anglais.

Lifting vertical = lifting centro-facial vertical

cette technique de rajeunissement est réalisée au moyen de deux incisions l’une sous les cils de paupières inférieures, l’autre dans la partie chevelue de la tempe. Contrairement à ce que son nom laisserait entendre, ce lifting n’est pas vraiment vertical puisqu’il remonte obliquement les tissus des pommettes en haut et en arrière vers les tempes. Il corrige comme dans une chirurgie de paupières inférieure standard, l’excès de peau, ainsi que l’excès de graisse situé dans les poches palpébrales grâce à la cicatrice sous ciliaire et agit sur les tissus du centre du visage au moyen d’un lifting oblique qui amène les tissus en trop vers les tempes. Techniquement plus facile a réaliser qu’un lifting malaire concentrique, le lifting vertical présente l’avantage de suites plus légères mais l’inconvénient d’une rançon cicatricielle plus importante puisqu’il y a non seulement des cicatrices sous ciliaires mais aussi des cicatrices au niveau des tempes avec quelquefois des chutes de cheveux. Par ailleurs cette technique est réalisée au moyen d’une suspension qui nécessite une hypercorrection. Le résultat final dépend donc de la descente des tissus secondaire à la chirurgie qui reste variable. L’effet peut donc être trop net : effet dit  « coup de vent » avec des pommettes qui restent trop dans les tempes ou au contraire ne pas tenir voire être asymétrique. Enfin comme le lifting vertical présente aussi un risque de paralysie temporale avec impossibilité de lever le sourcil que ne présente pas le lifting malaire concentrique, il n’est généralement pas préconisé par le Dr Le Louarn.

Lipolyse

les techniques dites de lipolyse revendiquent une action sur les excès graisseux localisés (comme la liposuccion) mais aussi une action sur la cellulite (amélioration de la peau en surface). En outre ces techniques sont souvent promotionnées avec la promesse d’une récupération rapide, sans effet secondaire et avec un inconfort minimal. En pratique, il n’y a pas de technique efficace sans risque associé et un grand nombre des techniques proposées n’ont pas fait la preuve de leur innocuité ni de leur efficacité.

En France, le Conseil d’Etat a confirmé le 17 Février 2012, le décret d’interdiction  du 11 Avril 2011 concernant les techniques de lyse adipocytaire qui présentent un caractère invasif: Par contre le Conseil d’Etat  a annulé l’article 2 du même décret portant sur les techniques utilisant des agents physiques externes sans effraction cutanée ou non invasives faute d’éléments justificatifs suffisants sur leur dangerosité. Ces techniques sont donc autorisées.

 

Les techniques interdites car considérées comme dangereuses pour la santé sont :

– la lyse adipocytaire utilisant des injections de solutions hypo-osmolaires ; ce qui consiste à injecter de fines gouttelettes d’une solution à base d’eau dans l’adipocyte (cellules graisseuses) qui le fait gonfler jusqu’à l’éclatement.

– la lyse adipocytaire utilisant des injections de produits lipolytiques, c’est-à-dire de produits qui ont la propriété de dissoudre les graisses (phosphatidylcholine ou déoxycholate de sodium) ;

– la lyse adipocytaire utilisant des injections de mélanges mésothérapeutiques : procédé consistant en une série de micro injections simultanées avec de fines aiguilles de faibles quantités de médicament;

– la lyse adipocytaire utilisant la carboxythérapie, c’est à dire injection avec une très fine aiguille d’infimes quantités de gaz carbonique (CO2) ;

– la lyse adipocytaire utilisant du laser transcutané (placé sous la peau par une incision), sans aspiration de la graisse fondue produite par le laser.

A noter, la technique du laser transcutané avec aspiration est une technique chirurgicale parfaitement autorisée mais réservée aux chirurgiens et qui doit être pratiquée dans un bloc opératoire dans les conditions définies dans le code de la santé publique pour les interventions de chirurgie esthétique, (L6322-1 et suivants)

 

Depuis quelques temps, une nouvelle technique anticellulite américaine est à la mode : c’est la cryolipolyse, vendue sous plusieurs marques dont la plus connue Coolsculpting.  En deux ou trois séances, la cryolipolyse promet de faire fondre les bourrelets localisés, résistants et disgracieux, avec un résultat durable. La technique est basée sur le constat que les cellules graisseuses (adipocytes) sont sensibles au froid. Elle s’effectue grâce à un appareil qui expose la zone concernée à un refroidissement extrême durant une heure grâce à une sorte de pince qui emboite les tissus sur lesquels on veut agir. Les cellules graisseuses sont détruites et éliminées progressivement dans les semaines qui suivent. Dans un premier temps, la peau est aspirée, puis refroidie. Un coussinet de gel la protège. La température descend en dessous de zéro et est contrôlée en continu par l’appareil. Bien évidemment si n veut agir sur plusieurs zones il faudra multiplier les heures de séance.

La plupart des effets secondaires sont légers et transitoires et les résultats satisfaisants si l’indication a été bien posée. Néanmoins, dans certains cas, les patients se plaignent de petits nodules résiduels palpables voire visibles sous la peau, il s’agirait de cellules non-éliminées qui stagneraient dans la zone traitée au lieu de s’éliminer normalement. Ces nodules n’étant pas évacués par l’organisme, ils deviennent dans certains cas exceptionnels palpables et visibles sous la peau.

En outre quelques cas exceptionnel de « paradoxycal adipose hyperplasia », c’est à dire de prise de graisse au lieu d’une perte de graisse ont été décrits.

Enfin dans certains cas la limite entre la zone traitée et la zone non traitée adjacente peut se voir.

Au final si cette technique paraît très intéressante et légère, elle devient couteuse et compliquée en cas de zones multiples et devra être comparée au résultat et au coût d’une liposuccion classique pour juger de son indication.

 

Liposuccion, Lipoaspiration, Liposculpture

Cette technique d’aspiration des graisses inventée par le Docteur Yves Gérard Illouz est indiquée lorsque la peau est tonique, et qu’il existe un excès graisseux modéré. Au fil des années de nombreuses alternative techniques ont été proposées à la liposuccion utilisant les ultrasons, la radio fréquence, le laser, le froid (cool sculpting),… A ce jour la liposuccion bien effectuée reste la technique généralement la plus fiable et la plus précise

Lipostructure, lipofilling

Liposuccion associée à  une réinjection de graisse pour regalber une autre zone anatomique. En cas d’irrégularité de surface ou de volume insuffisant à un endroit localisé : les fesses, les seins ou un œil creux par exemple, il est possible d’agir en greffant de la graisse prélevée ailleurs sur le corps. La graisse permet une action plus définitive que les produits de comblement, mais avec une procédure chirurgicale.  La greffe de graisse a pour principal inconvénient de ne pas toujours prendre complètement ou uniformément, auquel cas une deuxième intervention peut s’avérer nécessaire pour perfectionner le résultat. Enfin le volume de la graisse implanté est susceptible de varier en plus ou en moins en cas de variation importante de poids. Cette technique est donc avant tout préconisé chez les personnes ayant un poids stable

Lymphome anaplasique à grandes cellules = LAGC

Début 2015, les médias se sont fait le relai d’études récentes portant sur le risque de lymphomes à grandes cellules chez les patentes porteuses de prothèses mammaires. Les cas seraient favorisés par un type particulier d’enveloppes macrotexturées et/ou par des facteurs génétiques. Sur un plan scientifique, profondément soucieux de la santé de leurs patientes, les chirurgiens plasticiens français se préoccupent depuis janvier 2011 du problème du lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) à la suite de l’information qui avait été diffusée par la Food and Drug Administration américaine (FDA). Les chirurgiens plasticiens français travaillent au niveau Français en étroite collaboration avec leurs instances de tutelle (DGS, ANSM, InCA) et avec les sociétés scientifiques internationales (ASAPS). Le risque de développer un ATLC est vraiment marginal. Les premiers travaux mondiaux sortis en 2015 sur le sujet sont ceux du Pr Gary Brody il recense 170 cas dans le monde soit un risque inférieur à 1/200 000. Comme il s’agit d’un problème rarissime, le risque de LAGC va faire l’objet de recueil de données et d’analyse au niveau mondial car il sera nécessaire d’avoir  des cohortes de plusieurs millions de personnes pour avoir des recommandations précise. La France sera participante  grâce à l’adhésion de la spécialité au système mondial de partage des données ICOBRA. La question des facteurs génétiques et de texture d’enveloppe pouvant favoriser des ATLC devra être confirmée par des analyses plus approfondies. Rien dans ce dans ce risque marginal ne justifie des interventions préventives de retrait d’implants ; le risque d’interventions irrationnelles de retraits des implants serait certainement  supérieur. Le vrai risque dont les patientes doivent s’inquiéter, c’est le risque général de cancer du sein évalué à 1 cas pour 10 femmes porteuses d’implants ou non. En conclusion, les femmes porteuses d’implants doivent consulter leur chirurgien régulièrement et notamment si elles constatent quelque signe anormal que ce soit et surtout se soumettre très régulièrement  au suivi médical et radiologique de détection de cancer du sein  indispensable pour toutes les femmes même non porteuses d’implant,

 

M

Macrolane

un acide Hyaluronique (variété de produits de comblement résorbable) commercialisé par Qmed dans l’indication des remplissages importants notamment corporels par exemple les fesses… On peut parler de remodelage corporel

Mask-lift

Matrice de régénération tissulaire, utilisée pour favoriser la régénération cellulaire lorsque les tissus sont amincis et abimés à partir d’une structure dermique sans cellule.  Par exemple dans une paroi abdominale altérée ou un sein dont les tissus sont trop affinés pour permettre une reconstruction.

LifeCell le leader sur le marché, distribue Alloderm réalisé à partir de matrice dermique humaine et  Strattice réalisé à partir de matrice dermique porcine. Suite à des complications nombreuses : douleur, infection, inflammation et fièvre survenant à distance de l’intervention, les Autorités de Santé Françaises ont interdit le 25 Juin par une décision de police sanitaire la distribution, l’importation et l’utilisation du dispositif Strattice.

Le Docteur Le Louarn a jusqu’à maintenant pu et préféré, utiliser des lambeaux d’aponévrose (réalisés avec les tissus du patient) pour se passer des ces dispositifs médicaux implantables.

Mini-abdominoplastie

technique de chirurgie esthétique du ventre dont le décollement est plus limité que dans la plastie abdominale classique. Elle agit principalement dans la région sous ombilicale. Cette technique présente l’inconvénient de descente du nombril puisque celui–ci n’est pas repositionné, et des risque de nécrose ou de remontée du pubis lorsqu’on est trop ambitieux.

N

Naso-génien

(sillons naso-géniens)

P

Peeling

Peeling à l’acide trichloracétique

Peeling aux AHA

Peeling au Phénol

Perlane Acide hyaluronique utilisé dans l’indication des remplissages des sillons profonds du visage. Ce produit est distribué par Galderma depuis l’acquisition de la compagnie QMED en 2011. Ce produit est plus concentré que le Restylane

PIP

Plastie Abdominale

= Abdominoplastie = Intervention visant à améliorer chirurgicalement l’aspect esthétique du ventre. L’opération est indiquée lorsqu’il existe un excès de peau et/ou une paroi musculaire distendue avec ou sans graisse excédentaire. Le ventre est regalbé au prix d’une cicatrice localisée à l’emplacement du bord supérieur d’un string.

Prothèse

Prothèses de fesses

Prothèses Mammaires

R

Reverse abdominoplastie :

Technique de chirurgie abdominale dans laquelle la peau n’est pas redrappée vers le pubis mais vers les seins.

Restylane Perlane

Acide hyaluronique « plus léger » que le Perlane, utilisé dans l’indication des comblements du visage. Ce produit est distribué par Galderma depuis l’acquisition de la compagnie QMED en 2011

Resurfaçage ou resurfacing :

retirer une surface de peau abîmée de façon à obliger celle-ci à construire une peau  neuve d’aspect plus satisfaisant. Peut être réalisé par une action chimique (acide/peeling), thermique (brulure/laser ou assimilés) ou mécanique (meule/dermabrasion)

S

Silicone

Soins Esthétiques :

cette locution est souvent trompeuse. L’action de soigner sous entend normalement des actes médicaux effectués par des médecins ou des professionnels de santé. Malheureusement en esthétique, le terme « soin » est aussi utilisé par des instituts de beauté pour « valoriser » des prestations commerciales. Lorsqu’on vous propose un soin esthétique, il est important de vérifier qui va réaliser l’acte esthétique, particulièrement si celui ci revendique une action biologique profonde.

Sutures

S

Surgiderm

d’acide hyaluronique sans lidocaine distribuée par Allergan

T

Thermage

Toxine Botulique

Appelé couramment « Botox » du nom du produit à l’origine distribué en pathologie, les injections de toxine botulique à visée esthétique sont aujourd’hui la technique la plus efficace et la plus connue de prévention du vieillissement facial. Le botulinum toxinum est une substance qui diminue la contraction des muscles en agissant au niveau de la jonction neuromusculaire (action myorelaxante). La Toxine Botulique bloque, à l’endroit injecté, l’émission d’acétylcholine indispensable à la contraction du muscle. Les injections peuvent être utilisées pour traiter des rides d’expression, pour harmoniser un visage asymétrique, pour augmenter l’hydratation cutanée, pour prévenir le vieillissement structurel entrainé par les muscles de la mimique et enfin pour bloquer la régénération musculaire après une chirurgie esthétique ou réparatrice ayant nécessité des sections musculaires.

Il est quelquefois reproché à la toxine Botulique de faire des visages « figés » non naturels, mais ceci survient d’abord lorsque les injections sont pratiquées en utilisant un schéma pré-établi (le même pour tous les patients).

La procédure d’injection de Toxine Botulique « sur mesure » est plus sophistiquée. Elle nécessite avant tout un praticien formé à la Toxine Botulique à visée esthétique et plus précisément à l’interprétation de l’anatomie fonctionnelle. En France le Dr le Louarn a été l’un des précurseurs de l’utilisation de la Toxine Botulique dans l’indication esthétique. Il a mis au point dès 1998 la technique des concentrations variables pour limiter les risques de migrations et donc de ptosis et a réalisé ensuite de très nombreux travaux et publications sur l’analyse fonctionnelle de la face et son interaction avec les injections de toxine botulique à visée esthétique permettant de réaliser des injections véritablement adaptées à chaque visage et à la dynamique qui lui est propre au fil du temps.

V

Ventre (chirurgie du V. )

l’esthétique de l’abdomen peut être corrigée chirurgicalement par une liposuccion seule lorsque la peau est tonique et qu’il existe un excès graisseux modéré situé entre la peau et le muscle, ou par une intervention de plastie abdominale lorsqu’il existe un excès de peau et/ou une paroi musculaire distendue avec ou sans graisse excédentaire.

Vieillissement cutané :

altération de la peau avec le temps se traduisant par une perte d’élasticité (l’aspect froissé et affiné), des dyschromies (taches pigmentaires), de la couperose, une dilatation des pores…

 

Vistabel

Vieillissement para-médian

: cernes, poches malaires, sillons nasogéniens plis d’amertumes cordes cervicales.

Vieillissement structurel (du visage):

altération de ses structures profondes se traduisant dans un premier temps par le creusement de sillons paramédians: creux des cernes, sillons naso-géniens, plis d’amertumes, cordes cervicales et de volumes excédentaires concomittant avec chaque sillon (poches sous les yeux et malaires près des cernes, bajoues…) et dans un deuxième temps par l’affaissement du visage.

 

 

 

 

Haut de page